Zicline


Jeux

Photos :
Frédérique
Barraja.

 



Rencontre de Elodie.

Depuis quand existe Dun Leïa ?
Le groupe existe depuis 1998, date de la signature avec Murrayfield East West, mais nous nous connaissons avec Karen depuis 8 ans; nous avons participé à de nombreuses formations avant.

De qui se compose Dun Leïa ?
Nous avons été signées en duo, Karen et moi en tant que chanteuses et guitaristes. Aujourd'hui, après quelques modifications, nous sommes accompagnées par Cyril à la batterie et B-Zo à la basse.

Quelle est la moyenne d'âge ?
Nous avons entre 23 ans et 25 ans.

D'où vient le nom ?
Je suis allée en Irlande et j'étais dans une ville qui se nommait Dun Leari, Je me suis renseignée sur la signification du mot dun qui veut dire forteresse, quant à Leïa c'est pour donner un côté plus doux, ce qui donne 2 mots assez en opposition mais qui se rencontrent finalement.

Quelles sont vos influences ?
Elles sont assez nombreuses et diverses, nous avons été bercées autant par les Beatles que par Stevie Wonder en passant par Michael Jackson et Prince. Il y a aussi des groupes pop rock anglo-saxons que nous adorons comme Placebo, Radiohead, PJ Harvey, Tori Amos, Fiona Apple… Côté français il y a Bashung, Souchon, M et son père (Louis Chédid)... des gens qui ont su rester originaux, sincères artistiquement et qui ont toujours envie d'avancer sur les textes, les harmonies, les arrangements ; ils ne se reposent pas sur leurs lauriers et conservent une fraîcheur. il y a aussi une découverte vraiment incroyable : Tété.

Qui compose et écrit les chansons dans Dun Leïa ?
Karen et moi, nous avons chacune des influences et des univers différents, mais chaque fois que l'une de nous apporte une composition, la règle d'or est de réussir à rentrer dans l'univers de l'autre avec beaucoup de respect. Nous conservons toujours le noyau de la chanson en l'enrobant parfois pour en faire un fruit.

Comment définissez-vous votre musique ?
A la base c'est l'harmonie de nos deux voix et puis c'est de réussir à être forte à deux sans se bouffer. Nous avons envie d'avancer, d'entendre et donc de faire de belles choses. Si certains de nos textes ont un côté tristounet, mélancolique, nous essayons toujours de les entourer d'une musique dynamique et joyeuse qui tend vers l'espoir.

Comment s'est passée la rencontre avec le label Murrayfield ?
Nous bossions avec Jean-Michel Kajdan avec qui nous avions enregistré quelques chansons; il les a faites écouter à Peter Murray qui n'a pas accroché mais s'est intéressé à nos deux voix. Il nous a fait venir avec nos guitares, nous a fait chanter 2/3 morceaux dans son bureau. Il est sorti soudainement de la pièce sans rien nous dire et est revenu quelques instants plus tard avec une bouteille de champagne à la main.
Après cette signature, nous avons choisi les musiciens avec qui nous allions travailler ; nous sommes parties 3 mois à la campagne avant de rentrer en studio. Notre première tendance était rock maintenant elle s'adoucit.

Avez-vous des contacts avec les autres groupes de Murrayfield ?
Nous aimons beaucoup Dolly, ils sont gentils, respectueux, nous avons beaucoup parlé avec la chanteuse Manu, ils nous ont choisi pour faire leur première partie le 31 décembre à l'Opéra de Nantes il y a deux ans. Silmarils nous a invité à venir jouer en duo sur des plateaux de radio.

Quelles sont les réactions du public face à votre premier album ?
Elles sont gentilles, adorables, de tous âges et venant d'univers différents, des jeunes filles de 14 ans, des couples plus mûrs qui viennent nous voir après les concerts. Notre public est mixte et large, il semble sensible à une certaine sincérité qu'ils perçoivent dans nos chansons.

Vous avez assurés les premières parties de nombreux groupes comme Beverly Jo Scott, Shivaree et maintenant vous assurez vos propres concerts ?
Nous allons faire des salles moins grandes et retrouver ce que nous faisions avant comme les bars, les cafés concerts, en avril nous allons faire la première partie de De Palmas à Caen et peut être celle d'Elliott Murphy. Nous cherchons des dates sur la Normandie, notre région où nous n'avons pas beaucoup joué car notre ex-tourneur ne connaissait pas trop le coin, il nous trouvait des dates à Istres, Arles et Marseille.

Comment s'était passé votre concert aux Francofolies de La Rochelle l'an dernier ?
C'était magique, sans aucun doute l'un de nos meilleurs concerts, avec Karen B-Zo et Cyril nous étions sur un nuage et fiers d'avoir donné un bon concert, de voir les gens qui nous attendaient à la fin ; il s'est passé quelque chose de rare avec le public.

Avez vous eu beaucoup de contacts avec des professionnels après ce concert ?

Oui nous avons eu des contacts avec des radios mais notre précédent passage aux Francofolies de Spa (en Belgique) nous a donné l'occasion d'avoir encore plus de contacts.

Avez-vous le trac avant de monter sur scène ?
De plus en plus, avant je n'avais pas peur mais maintenant une heure avant que le concert commence j'ai le trac grave.

Comment se prépare l'avenir de Dun Leïa ?
Nous préparons des maquettes avec un home studio que nous venons de recevoir, notre album bien que sorti en septembre 2000 a été enregistré il y a 2 ans donc depuis nous avons eu le temps de composer. Pour le moment nous n'avons pas encore de date pour la nouvelle sortie, nous prenons notre temps.

Quels sont les moments propices pour écrire ?
Aussi bien sous la douche que le soir avant de dormir, nous adorons avec Karen nous laisser toucher par une phrase, un film... sans doute comme tous les compositeurs.Dans les thèmes abordés on nous a dit que nous parlions beaucoup d'amour, c'est surtout que nous parlons beaucoup à quelqu'un en lui racontant ce que nous ressentons, nous parlons aussi de la peur de la mort, celle d'être quitté, l'envie d'aimer, d'être meilleur. C'est peut être pas très nouveau mais on espère donner une nouvelle forme à ces thèmes.

Préparez-vous de nouvelles chansons en anglais ?
Avant de créer Dun Leïa nous ne chantions que dans cette langue, avec Karen nous aimions les courbes de la langue, la façon de faire sonner les mots, les rimes intérieures et pas forcément en fin de phrase et de chanter nos textes dans notre langue maternelle nous faisait un peu peur ; les textes étaient personnels même si nous ne les avions pas nécessairement vécu. Finalement nous nous sommes lancés et nous adorons aussi les courbes du français qui peuvent être très riches. On ne veut pas stagner à ce niveau, nous avons envie de nouvelles histoires et de trouver des harmonies sympas pour nos deux voix.

D'où vient cette envie de la musique ?
Mon père m'a emmené à 6 ans chez une prof de piano et mon père ayant des instruments à la maison, cela m'a plu rapidement. Maintenant je joue de la guitare que j'ai appris en autodidacte, je complète depuis quelques temps en prenant des cours.

Avez-vous pris des cours de chant ?
Nous en avons pris juste avant l'enregistrement avec Sarah Sanders au Studio des Variétés. Ca a été un choc, nous avons appris beaucoup de chose comme l'équilibre des fréquences avec des exercices courts et efficaces. Elle nous a fait découvrir des techniques que nous ignorions, elle t'apprend à respirer, elle te montre comment chanter, t'assumer dans les textes, dans ton interprétation et franchement ca marche.

Votre mot de la fin ?
Restez patient avec tout le monde, soyez toujours sensible et apprenez à vous ouvrir un peu plus aux gens différents.


Retour au Sommaire - Menu
© Copyright 2001 ZICLINE Contactez-Nous