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Photos : Xavier et Christopher.

 



Bonjour Marc (Maggiori, chanteur du groupe Pleymo). Vous êtes sur les routes depuis début juin ?
On a commencé en janvier en fait, mais c'est vrai que notre tournée d'été des festivals a débuté en juin. Enfin, dès le mois de mai, puisqu'on a commencé à être sur une configuration de tournée de Pleymo et à partager des affiches avec d'autres groupes.

N'arrivez-vous donc pas aux Solidays un peu sur les rotules ?
Non, pas du tout. Les trois premiers mois de tournée étaient assez intenses car on jouait cinq fois par semaine, mais là, on ne joue que le week-end, donc on a largement le temps de se reposer.

Pleymo arrive dans un festival pas comme les autres, car celui-ci est au service de la lutte contre le Sida. Que représente cette cause à tes yeux ?
On a une petite histoire avec Solidarité Sida, puisqu'on les a contactés avant la tournée. On voulait faire quelque chose avec eux, mais on ne savait pas trop quoi et en discutant, on s'est mis d'accord afin de créer un tee-shirt spécial.

Il était un peu éloigné de nos visuels habituels, j'avais fait un dessin plus "artistique", avec un petit ruban rouge sur le côté. Le bénéfice des ventes a été reversé à Solidarité Sida…Et puis, je faisais toujours un petit speech à ce sujet pendant nos concerts, histoire de sensibiliser le public. Je pense qu'il y a encore beaucoup de choses à faire à ce sujet là par rapport aux jeunes.

En ce qui concerne l'affiche des Solidays maintenant : aux côtés de qui êtes-vous le plus heureux de jouer ?
Alain Bashung, car je suis complètement fan de ce mec, et je suis super fier qu'il joue après nous, c'est beau. Mais je n'ai pas regardé en détail le programme de cette journée, et je ne sais pas trop qui joue le week-end…Enfin, pour moi c'est surtout Alain Bashung.

Parlons de votre dernier album, Rock, qui vous a propulsé comme un boulet de canon, allant jusqu'à faire croire à certains qu'il était votre premier album. N'avez-vous pas peur d'avoir perdu vos fans de la première heure ?

Finalement, qu'on ait été propulsé n'est qu'une impression puisqu'au niveau des ventes on se stabilise pas mal. Pour tout vous dire, on a vendu autant de Rock que de Medecine cake. Et puis, il y a beaucoup de fans qui préfèrent Medicine cake que Rock.
Notre public est devenu beaucoup plus large, mais il y en a qui sont partis, c'est la logique du système, les gens grandissent. Le métal, c'est une musique assez jeune, les gens écoutent du métal entre 16 et 20 ans et après ils se calment un peu et passent à autre chose. Le public de nos débuts (ça fait déjà 5 ans) avait 17/18 ans et maintenant il doit avoir 24, et donc peut-être moins envie de s'exciter. Mais c'est aussi normal que ça roule. Et puis en ce moment il y a pas mal de jeunes, des filles aussi, qui se mettent à écouter du métal, et c'est marrant. Rock, à mon sens, ne nous a pas propulsé plus qu'un autre album, c'est juste qu'on a accédé aux radios alors qu'on n'y passait pas avant.

Votre premier album, Keskispasse, était un Ovni à l'époque. Medecine cake était une grosse baffe, bien violente aussi. Et le dernier est, justement, plus "rock". Que dites-vous aux critiques qui disent qu'avec celui-ci vous êtes devenus un peu plus sages ?

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