Comment
une nigériane se retrouve-t-elle en Allemagne ?
Mon père est nigérien et ma mère allemande,
j'ai vécu au Niger durant mes dix premières
années.
Mortein
Klein vous êtes d'origine danoise ?
Un père allemand, une mère danoise.
Où
vous êtes-vous rencontrés ?
Au conservatoire de Hanovre où nous avons étudié
le rock, le jazz et la pop. Aujourd'hui nous habitons à
Fribourg.
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Qui
a eu l'idée du nom Tok Tok Tok ?
Cela vient évidemment de mon nom Tokundo, c'est Mortein
qui a inventé ce jeu de mots peu de temps après
notre rencontre. Simple mais efficace.
Au départ nous étions trois : voix, saxophone,
contrebasse et Tok Tok Tok résonnait bien avec le mot
trio. Ensuite est venu se joindre un joueur de piano Fender
et nous formions un quartet. Mais Tok Tok Tok c'est Mortein
et moi. Nous avons deux bassistes et deux pianistes qui se relayent
pour les nombreux concerts que nous donnons en Allemagne. |
Vous
venez de sortir votre quatrième album sous le nom de Tok
Tok Tok. Qu'est ce qui a changé depuis le premier album ?
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Les deux
premiers albums étaient surtout composés de
reprises, d'interprétations de standards de la pop
et de la soul. Maintenant nous composons notre propre musique
: Tokundo les paroles et Mortein la musique, mais l'ambiance
est la même depuis le début, c'est de la soul
acoustique. C'est à dire une musique aérienne
qui laisse beaucoup de place aux instruments. Ce n'est pas
vraiment soul (car il n'y pas de batterie) ni tout à
fait du jazz, c'est notre musique. Un style dans lequel nous
nous sentons bien, mais nous sommes ouverts et nous changerons
peut-être encore de style par la suite.
Justement
quelles sont vos influences ?
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Stevie Wonder,
les Beatles, Aretha Franklin et bien sûr toute la soul des
années 60/70.
Vous
ne venez donc pas de la planète jazz ?
Suite
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